En entrée une petite improvisation de monotonie de boîte à rythme magique avec un nappage spécial de l’ami Philippe le tout agrémenté d’une douce mélopée, 30 minutes de préparation, à déguster de préférence dans un état d’hypnose.
En plat principal, un tsunami de fromage fondu aux éclats de lardon recouvrant une réelle douceur et profonde tristesse de quoi damner l’âme du plus fervent des suppôts de Christ dont le corps est lui-même composé de fromage, 35 minutes de préparation, à déguster au bord de l’écœurement.
En sortie, le fromage est retravaillé pour donner un croquant dessert, croquant dans le sens de l’auvergnat bien que pas vraiment bleu, 12 minutes de préparation à savourer couché sur le sol froid de la salle de bain en étant désolé, mais désolé pour soi-même.
Avec le café, pour les mêmes 12 minutes de préparation, une version plus concentrée du dessert en inversant les ingrédients mais à apprécier allongé sur le parquet du couloir dans un état de tristesse béatifique.
Voilà cela fait longtemps que tante nadine ne vous avait plus causé mais c’est parce qu’elle ne cause pas la bouche pleine.